par Vous aussi, vous rêvez d’une belle ligne d’échappement sur mesure pour votre moto ? Ces photos et celles que vous verrez sur la page Facebook d’Adrien vous confirmeront que ce rêve peut devenir réalité !
Jeune et déjà expérimenté !
Des soudeurs il y en a beaucoup, d’aussi talentueux qu’Adrien un peu moins et spécialisés dans la moto (et l’auto) très peu ! L’autre particularité d’Adrien est qu’il est très jeune, 21 ans au moment d’écrire ces lignes ! Et qu’il a les mains dans la mécanique et la préparation moto depuis ses 14 ans ce qui lui permet d’avoir déjà une grande expérience dans le domaine.
Une installation récente.
Tout récemment installé dans un modeste garage, il nous propose ici de découvrir une de ses nombreuses réalisations : une ligne d’échappement pour une Harley-Davidson Forty-Eight.
C’était sa première ligne pour une moto !
L’objectif était de répondre à la demande de son client qui désirait «quelque chose d’unique», aucun doute sur le fait qu’il a réussi alors que c’est le premier échappement qu’il a réalisé ! «Pour l’imagination de l’échappement, l’idée de le former en ‘’X’’ me vient en tête. Quelque chose d’impensable pour moi car, jusqu’à ce jour, je n’avais jamais réalisé d’échappement moto.»
Des coudes en Inox tronçonnés
En effet, si la ligne est composée de deux tuyaux indépendants, visuellement ceux-ci forment un X. Adrien a réalisé l’ensemble à partir de coudes Inox qu’il a tronçonnés pour former la ligne et suivre les courbes souhaitées. Le but de ces nombreux tronçons était d’obtenir un maximum de soudures ce que souhaitait son client.
Faite en fonction des contraintes
Une fois le cheminement de l’échappement défini, vient le moment de commencer la réalisation avec le pointage des différents éléments en prenant en compte toutes les contraintes inhérentes à la soudure et au fonctionnement du moteur : «Ensuite vient le pointage de la ligne qui est assez complexe par rapport à l’orientation des coudes au bon angle et la prise en compte de la déformation engendrée par la soudure. Je précise qu’il ne faut pas que les carters, le repose-pied et autres touchent l’échappement.». C’est aussi pour ça que l’échappement du cylindre avant est relevé très haut : pour l’éloigner de l’admission de la boîte à air. Le but étant que l’air arrive frais au moteur, il aurait en effet été dommage de le réchauffer en plaçant un tube d’échappement sur son chemin.
Soudure sous argon
Une fois le pointage terminé, vient le moment de réaliser les soudures définitives, ce qu’Adrien fait au TIG sous argon pour un résultat parfait. «Échappement inerté sous argon par un gaz injecté dans l’échappement afin de réaliser une soudure intérieur / extérieur parfaite. Pour preuve de minutie aucun métal d’apport n’a été ajouté, les coudes étaient parfaitement plats sans aucune fuite. Une difficulté et un défi qui m’ont demandé énormément de patience.». Au total, ce sont plus de 60 heures qu’il a passées sur cet échappement ! 60 heures de travail, mais aussi de plaisir quand on est passionné par son métier.
Des tubes, mais aussi des brides et des douilles filetées
Si l’essentiel d’un échappement est composé de tubes, il est indispensable d’avoir une bonne bride de fixation à la culasse afin d’assurer l’étanchéité et que les éventuelles sondes indispensables au bon fonctionnement du moteur soient conservées et bien placées. C’est ce qu’Adrien s’est appliqué à faire avec des brides d’échappement dessinées sur ordinateur avant d’être découpées au laser, et la fabrication des deux douilles filetées destinées à recevoir les sondes lambda d’origine.
ARP à Landivisiau
Vous pouvez suivre Adrien sur la page Facebook de son entreprise : «ARP Exhaust» à Landivisiau. Et pour le joindre, appelez-le au 06 37 39 09 23, ou contactez-le par mail à adrien357@outlook.fr
Suggestions de lecture à propos de ARP Exhaust : Une Kawasaki 500 GPZ pour… le Flat Track ! 🔐
