Un 1100 GSXR aux couleurs des Suzuki GP500 ! 🔐

En 1989 sortait le 1100 GSXR, un 750 amélioré qui avait notamment réussi le défi d’atteindre les 130 cv et de rester sous les 200 kg, ce résultat est en partie dû au fameux moteur air/huile. L’huile participe au refroidissement du moteur (alors qu’elle se contente souvent de le lubrifier, le refroidissement est alors confié à l’air seul ou au liquide de refroidissement). Si ceci réduit le nombre d’éléments mécaniques, il en résulte aussi une meilleure régulation de la chaleur et donc une fiabilité accrue que l’on constate encore aujourd’hui tant le kilométrage de ces 1100 frôle souvent les 100 000 kilomètres quand il ne le dépasse pas largement.

Une peinture façon GP500

La 1100 GSXR de Carl vient juste de passer les 93000 km, elle n’a eu droit qu’à un bon rafraîchissement mécanique après qu’il l’ait sauvée de l’abandon alors qu’elle reposait sous une épaisse couche de poussière… Les quelques pièces anodisées et les deux disques Beringer qui pallient un des points faibles de cette machine lors de sa sortie d’usine, étaient déjà installés sur la moto quand il l’a eue. La peinture façon GP500 arborait elle aussi déjà les poly de la moto, mais un accident a imposé la restauration de ceux-ci.

Des poly plutôt que les carénages d’origine

C’est un fourgon qui, en reculant, a heurté la moto de Carl, flanc gauche endommagé, peinture à refaire… Celle-ci collant parfaitement à la moto, puisque c’est celle qui arborait les GP500 Suzuki du début des années 90, il était impensable de partir sur une autre déco d’autant plus que la moto est équipée de poly (et non des carénages d’origine), elle ne peut qu’avoir un look racing. D’ailleurs quand Carl est arrivé sur le site où nous avons fait ces photos, j’ai cru un instant que sa moto n’avait pas de feux !

Trouver un bon carrossier-peintre !

Il lui a alors fallu trouver un bon carrossier-peintre et il a fait le bon choix en confiant ses poly à la Carrosserie 1-Pec de Bain-de-Bretagne. Toni s’est attaché à lui redonner l’aspect qu’elle avait avant cet accident, comme il le fait toujours avec passion. Ça commence par la préparation des poly, la réparation imposée par le choc qu’ils ont reçu et la peinture, d’apparence très simple : du blanc, du noir, du rouge, un peu de jaune…

Un résultat parfait

C’est quand on voit la moto de près qu’on se rend compte du travail réalisé, les alignements sont parfaits comme toujours avec Toni et les nombreuses couches de vernis ne laissent paraître aucune surépaisseur entre les différentes teintes de peinture, le résultat est parfait ! Inutile de vous dire que Carl est absolument ravi du résultat, et qu’il songe même à acheter une seconde moto pour économiser celle-ci… 

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