Sortie de grange pour cette Yamaha XS 650 ! 🔐

Vingt-cinq années, c’est le temps qu’a passé cette Yamaha XS 650 sans rouler, et sans même démarrer, autant dire qu’elle revient de loin ! Il aura fallu un an et demi à Nicolas pour lui refaire une beauté, pièce par pièce !

Moteur ouvert, nettoyé, réalésé…

En effet, il ne s’est pas contenté de la remettre en route et changer les pièces abîmées par le temps, il a absolument tout démonté. Le moteur a été ouvert, nettoyé, réalésé, les conduits de culasse ont été préparés et ont accueilli des soupapes XS Performance : vingt grammes plus légères que celles d’origine ! Les carburateurs ont reçu des cornets de la même marque et ont bien entendu été réglés en conséquence. Pour assurer la fiabilité, la pompe à huile a également été remplacée par une pompe haute performance. La cloche d’embrayage a également eu le droit à sa petite préparation et réfection. Et chose rare, les «silencieux» Megaton ont été garnis de laine de roche, certainement pour ne pas assourdir les passants !

Le châssis et l’esthétique

La partie cycle n’est pas en reste avec l’indispensable abaissement de la fourche qui a également été préparée (mise en place de clapets et perçage des cartouches) et a reçu de beaux soufflets, qui collent parfaitement au style de la préparation. Les amortisseurs ont quant à eux été remplacés par des modèles à gaz, sans aucun doute plus efficaces que ceux d’origine ! La suite est purement esthétique avec un nouveau rayonnage des jantes, un guidon «Flat-Track», le lissage du té de fourche, une selle sur mesure, de la visserie Inox, et originalité sur une telle moto : des pièces en carbone : garde-boues, globe de phare, bac à batterie… Et ça rend bien ! Le cadre a également été revu, notamment au niveau des soudures, de la peinture (Epoxy noire), et par la réalisation de deux bacs qui reçoivent les éléments électriques.

Etriers Beringer !

Nicolas a également pensé à la sécurité en installant carrément des étriers de frein Beringer à l’avant ! Ils sont accompagnés de durites Goodridge faites maison et d’un maître-cylindre Performance Technology : ça doit freiner autrement que d’origine ! A l’arrière, si le frein à tambour est resté à sa place, le système de tension de chaîne a bien changé puisqu’un réglage rapide a été adapté, ainsi que des platines de béquille type endurance, et qu’une cloche pour faciliter le tirage de l’axe de roue. Enfin, les bagues bronze d’époque du bras oscillant ont cédé leur place à des roulements…

Interrupteurs de Mirage IV

S’il y a une chose qui ne se voit pas forcément sur une moto, c’est bien la partie électricité. Sur celle-ci, le faisceau a été entièrement refait à neuf et sur mesure pour recevoir un commodo de clignotants Motogadget, un convertisseur d’impulsion, des interrupteurs de Mirage IV, des voyants indépendants, le tout étant alimenté par une batterie Solise. Notez également le petit feu arrière et le phare jaune à l’avant.

L’indispensable peinture

Pour terminer une belle préparation, il faut une belle peinture, et c’est Nicolas qui s’est attelé à la réalisation de la peinture du réservoir ainsi qu’au vernis mat et au traitement des pièces carbone. Un résultat du plus bel effet !

Un chantier en autodidacte

Autodidacte, Nicolas a réalisé la quasi totalité des travaux lui-même avec l’aide d’Abratech pour les peintures epoxy et d’Eric Decossin (dont nous avions présenté la 650 Katana dans le numéro 15 de MotoManiaque) pour la partie usinage. Vous pouvez retrouver des photos de cette préparation sur son Instagram : «life_meca_fr» ou encore suivre sa chaîne Youtube «LIFE MECA»

Suggestions de lecture à propos de préparations :
– Retour au Mans 15 ans plus tard pour la ZX10R «Sojasun»
– Ducati 998 «Matrix Reloaded»
– La Street Triple Café Racer de Guillaume

Articles à lire :

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