Le Trial, cette discipline tellement éloignée de l’utilisation routière d’une moto qu’elle peut facilement paraître inaccessible, voire inabordable. Pourtant, en faisant abstraction des top pilotes et encore plus de l’élite mondiale, c’est peut-être le sport moto le plus facile d’accès. Et surtout celui qui permet le mieux de progresser à son rythme, y compris lors des compétitions !
Pour en apprendre un peu plus sur cette discipline, j’ai contacté Michel Tourneur (MC Pléchâtel) trialiste depuis une trentaine d’années et qui roulait en S3+ cette année, pour le plaisir et pour partager sa passion avec son fils Yoann (SM Bréalaise) qui lui roule en S2. Il en ressort plusieurs choses, que le Trial est techniquement et financièrement accessible, que l’on y roule énormément et dans une bonne ambiance. Et qu’en plus on profite de l’environnement, jusqu’à réussir à faire du Trial pendant les vacances !
Une progression constante
Ce qui rend le Trial si accessible c’est en grande partie l’organisation des catégories, ici pas d’histoire de cylindrées, les catégories sont faites par niveaux de pilotage. La course à l’armement si chère à certaines disciplines est donc ici bien réduite. Les parcours sont divisés en zones et sur chacune d’elles vous pouvez voir des petits panneaux fléchés et colorés, il s’agit des points de passage, à chaque catégorie correspond une couleur. Tous les pilotes passent ainsi par les mêmes zones mais pas sur les mêmes obstacles. Avec les niveaux intermédiaires, vous pouvez progresser doucement dans les catégories, sans que la marche ne soit trop haute (ça serait un comble en Trial) et ainsi garder votre plaisir de rouler intact.
Un coût raisonnable
Avantage financier, le coût d’achat d’une moto est déjà très raisonnable mais en plus vous n’êtes pas obligé d’en changer si vous montez de catégorie, c’est le pilote qui fait le plus gros travail ! L’entretien est lui aussi réduit en plus d’être facilement réalisable avec quelques bases en mécanique, d’ailleurs et comme beaucoup, Michel et Yoann le font eux-mêmes.
La journée sur la moto
Avec l’enduro c’est certainement la discipline où l’on profite le plus de sa moto, quand on prend le départ c’est pour 15 zones techniques et autant de parcours de liaison que l’on peut faire à plusieurs, ou se retrouver à l’entrée des zones, tout ceci dans la convivialité et en osmose avec la nature. N’en déplaise à certains, il faut aimer la nature pour faire du Trial, de plus les motos sont peu bruyantes, la gêne ainsi réduite, l’imprégnation à l’environnement grandie et le plaisir décuplé.
Une ambiance conviviale
À côté des compétitions, cette ambiance conviviale est bien entretenue avec les stages ou encore les « rando » Trial organisées pour le plaisir de se retrouver, comme le Gallo Trial de Pléchâtel : deux fois quarante kilomètres jalonnés de 15 zones, les parcours sont réalisés en groupes pour une ambiance encore meilleure !
Vacances sportives
Un autre intérêt du Trial, c’est de pouvoir en profiter partout, très peu d’équipement à transporter et des sites magnifiques partout en France. Pendant vos vacances, vous pouvez ainsi profiter des paysages en famille et de faire quelques escapades sportives sur les sites mis à disposition comme au Chamadou en Ardèche, à La Bresse dans les Vosges, …
L’accessibilité, la convivialité et l’aspect ludique expliquent le succès du Trial auprès d’un public aussi diversifié que le sont les pilotes engagés, et chacun y trouve son bonheur !
Une réflexion sur « Le Trial, discipline très accessible ? »
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