En pensant sport mécanique, on pense immédiatement à la compétition, à la recherche de performances, aux podiums, victoires et titres… Il est pourtant de nombreux pilotes qui roulent pour le plaisir, uniquement le plaisir de rouler et de passer de bons week-end avec les copains, comme d’autres s’adonnent à la pêche ou à la randonnée, parmi eux, Michel Salaun.
Le motocross il s’y est mis très tôt, quand son oncle a offert une moto à lui et son frère histoire de leur mettre le pied à l’étrier, la sauce a bien pris puisqu’avec ses premiers salaires il s’offrait sa première 125. Après plusieurs années de motocross, c’est une interruption de dix ans qui l’attend avant un retour sur la terre au guidon de son 450TXE. Son objectif ? S’il y en avait un ça serait probablement de se qualifier en série A, mais la priorité est de prendre un pied énorme à se tirer la bourre avec les copains sur un terrain sécurisé, dans la bonne ambiance offerte par le public et surtout passer de bons moments avec ses amis. Et oui, c’est ça aussi le sport mécanique, prendre du plaisir, sans forcément jouer la gagne. Oui, bien entendu, quelle que soit la discipline et le pilote, si la victoire se dessine à l’horizon il ira la chercher… C’est valable aussi pour Michel Salaun, s’il peut se qualifier en Open ça ne ferait qu’embellir son week-end, tout comme aller chercher le podium ou une victoire en Critérium, ça serait mentir de dire qu’il vient pour finir en fond de grille, il sort quand même la grosse attaque, sans aucune pression.
Il ne faut pas vous y tromper quand vous allez voir une compétition, qu’il s’agisse de motocross, course de côte, supermotard, etc… tous ceux qui sont sur la piste font déjà partie des pilotes les plus rapides de la région puisqu’ils ont déjà franchi le pas de s’engager, de préparer leur moto et de nous faire profiter du spectacle. Il ne faut pas oublier que c’est aussi et surtout grâce à eux que les compétitions ont lieu, en effet, s’il n’y avait que les 4-5 prétendants à la victoire ou au titre, les plateaux seraient bien vides et les courses vite ennuyeuses. Alors remercions encore tous ceux qui comme Michel Salaun font vivre ce sport qui leur permet de s’éclater le week-end, sans forcément y consacrer un budget colossal, juste des heures passées dans le garage pour être prêt le week-end suivant…
Et vous, vous vous y mettez quand ?